La cigarette électronique est un matériel dont la mission est de fournir une vapeur à partir de la chauffe d’un e-liquide. En profondeur, le système recèle une batterie qu’on appelle également ACCU (il s’agit notamment d’un accumulateur et non d’une simple pile) qui procurera l’énergie nécessaire pour alimenter une résistance (ou coil) dans une chambre spéciale qu’on appelle atomiseur. Lorsque le vapoteur enclenche le circuit, une décharge électrique passera de la batterie à la résistance suivant une certaine puissance (W) et s’occupera de la vaporisation du liquide présent dans l’atomiseur.
Comment déterminer le wattage idéal ?
Tous les vapoteurs expérimentés connaissent l’intérêt de varier le wattage d’une cigarette électronique ainsi que les autres types de réglages pour récolter la meilleure vape possible. Au fur et à mesure de l’exploitation du matériel, les constructeurs ont ainsi introduit divers types de configurations comme la variation du W (wattage variable), de la tension (Voltage variable) et de la température suivant le type de résistance installé (application de la loi d’ohm). Pour les kits débutants, les résistances ne sont pas (pour la plupart) réglables contrairement aux matériels avancés. En effet, il existe des clearomiseurs (l’élément responsable de la chauffe qui loge la résistance) capable d’accepter plusieurs types de résistances, et par ce fait, les vapoteurs peuvent s’amuser à régler le débit de courant ainsi que la puissance pour récolter plus de vapeurs, plus de profondeur, plus de saveurs etc… Afin de déterminer le wattage idéal, il faudra donc commencer par définir le type de rendu qu’on espère avoir suivant le type de résistance installé sur la cigarette électronique.
Quel réglage pour plus de vapeur ?
La densité de la vapeur offre un divertissement esthétique très sollicité par la majorité des vapoteurs. La différence entre la fumée de la cigarette et la vapeur d’une e-cig est esthétiquement notable car on peut facilement remplir une chambre d’enfant sur une simple exhalation ! Dans le monde de la vape, la vapeur est également un sujet de compétition. Si vous n’avez jamais entendu parler du cloud chasing, alors c’est l’occasion pour vous de plonger dans cet univers fun qui met les vapoteurs en compétition… pour avoir la plus grosse vapeur ! Rien que ça ! Bien évidemment, cela dépendra du circuit électronique installé sur l’appareil (tension, puissance, intensité, résistance) et pour introduire les réglages idéales pour une avoir une grande vapeur il faudra remplir certains critères. Comme la loi d’ohm la précisé, moins il y a de résistance, plus il y a de puissance et dont plus de chauffe. A partir des résistances en sub-ohms (en dessous de 1 ohm), il est facile de faire de la vapeur à n’importe quelle puissance cependant, devant ces genres de paramètres (entre 0,2 et 0,5 ohm, le wattage idéal se situe entre 40 et 70W.
Quel réglage pour plus de hit ?
Le hit est la sensation de picotement ou de grattement ressenti au fond de la gorge lorsqu’on inhale la vapeur ou la fumée de la cigarette. Dans une conception générale, le hit est plus inhérent à la nicotine et qu’à la puissance, cependant, il sera possible d’accentuer cette sensation à partir du wattage.
Tout d’abord, il faut savoir que le hit est une perception primordiale pour la transition depuis la cigarette vers la vape. La grande majorité des e-liquides pour primo-vapoteurs proposent un hit assez prépondérant soit en calibrant la solution avec plus de nicotine mais également avec plus de Propylène glycol ou PG. Effectivement, chaque formule de e-liquide est conçue à partir d’une base traité en laboratoire dont les composantes essentielles tournent autour du PG et du VG (glycérine végétale). Le premier est responsable de la libération et de l’authentification des saveurs tandis que la seconde offre plus de vapeur par sa viscosité.
Ainsi, pour que le PG puisse s’exprimer correctement et libérer plus de hit, il faudra proposer une puissance plus ou moins élevée, et toujours en accord avec la résistance. En général, les kits starters exploite un wattage de entre 30 et 50W pour offrir un bon hit avec des résistances en sub-ohm mais pour les solutions plus équilibrées en VG, il faudra dépasser les 60W pour recueillir le meilleur grattage.
Quel réglage pour une vape fidèle et authentique
Cette question se rallie à la notion de base PG/VG car encore une fois, c’est le PG qui s’occupe de la libération des saveurs et de la fidélité du rendu. Cette fois-ci, le rôle du wattage est plus important car une forte décharge pourrait nuire à la saveur (qui risque de brûler) tandis qu’une faible puissance n’arriverait pas à pousser la résistance pour exploiter les arômes profonds de certains e-liquides (les e-liquides premiums multi-arômes par exemple).
Dans cette perspective, il faudra en respecter en amont les indications présentées par le fabricant du e-liquide et à défaut commencer par une fourchette de puissance basse et de remonter petit à petit dans les hauteurs. Généralement, les arômes profonds et premiums s’exploitent selon la qualité de la résistance. En effet, il existe des montages spécialisés dans les sub-ohms avec de multiples fils résistifs (dual coil, quad coil) ce qui permet au matériel de fournir beaucoup d’énergie sans dénaturer les saveurs.
L’airflow et la puissance
L’Airflow est un réglage mécanique présent sur la majorité des kits modernes. Comme son nom l’indique, il est responsable du débit d’air introduit dans le système de chauffe pour offrir un rendu plus dense ou plus serré. Là-encore, tous les paramètres électroniques devront s’ajuster à ce réglage car une grande débauche d’énergie nécessite plus d’air pour pouvoir créer des nuages volumineux tandis qu’un vent serré est indispensable pour obtenir un hit prépondérant.
En règle générale, l’Airflow suit les consigne de la résistance et de la puissance. Plus votre montage sera accentué vers les sub-ohms, plus l’airflow devra être ouvert pour ne pas créer des vapeurs sèches et nuisibles à la gorge. Dans l’autre sens, un airflow serré procurera plus de hit et conviendra aux arômes explosifs et très caractériels (multi-arômes).
Comme l’Airflow, le drip tip contribue à la qualité de la saveur et surtout à la densité de la vapeur. Parallèlement au niveau de réglage du flux d’air, le drip tip obéit à la puissance affectée par la cigarette électronique et la résistance. Les drips tips varient suivant leurs diamètres et leurs longueurs. Plus l’élément est long et gros, il facilitera l’inhalation de grosses vapeurs et refroidira en même temps la température de la vapeur. Par contre, les drips tips serrés et courts profitent aux appareils à petites capacités de puissances pour un rendu compact et profond.
Par ailleurs, ces deux réglages d’air sont surtout utilisés pour introduire des expériences de vapes différentes comme le MTL et le DTL.
Le MTL (Mounth to Lung) se traduit par une inhalation indirecte en passant par la bouche avant de migrer vers le système respiratoire. Il est conseillé pour les fumeurs qui passent par la vape, car il reproduit la gymnastique habituelle lorsqu’on fume une cigarette traditionnelle.
Le DTL est (Direct to Lung) agit en sens contraire et s’applique aux vapoteurs plus expérimentés. Lorsque la vanne d’airflow est grande ouverte et que le drip tip est assez volumineux, un grand wattage peut délivrer une immense quantité de vapeur qui passera directement de l’embout buccal aux poumons. Dans la plupart des cas, le DTL est conseillé pour les habitués de grandes puissances et de résistances basses.
Le wattage idéal, que faut-il retenir ?
La puissance est un réglage primordial présent sur la majorité des box modernes. Il permet d’intensifier la chauffe de la chambre de vaporisation suivant la résistance installée et procure par conséquent plus de vapeur et de profondeur au rendu.
Le wattage idéal dépend entièrement des préréglages des pièces d’une cigarette électronique soit à partir de la batterie, de la résistance et des canalisations d’air.
Il faut retenir qu’un bon accu (samsung, sony, LG etc…) conforme à la consommation énergétique de l’appareil doit être installé pour éviter tout risque d’explosion ou d’altération du matériel. Par ailleurs, le choix de la résistance doit convenir parfaitement à la capacité de décharge maximum (CDM).
Enfin, éviter de choisir des réglages extrêmes pour prévenir tout accident mécanique, car malgré la présence des options de sécurités sur certaines cigarettes électroniques, le risque de détruire votre coil ou votre batterie n’est pas à écarter. Dans une large mesure, préférez les petites expérimentations à partir de faibles réglages en choisissant un matériel simple et facile à assimiler avant de migrer petit à petit sur des appareils plus puissants et complexes.